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L’isolation des combles : un projet durable pour améliorer le confort de votre maison

Bien calculer l’épaisseur d’isolant nécessaire
Améliorer l’isolation des combles permet de réaliser des économies sur la facture énergétique tout en augmentant le confort de la maison. C’est aussi un projet rentable à terme qui valorise le bien immobilier. Suivez ce guide complet des différentes techniques d’isolation de combles et leurs avantages respectifs.

Bien calculer l’épaisseur d’isolant nécessaire

Bien calculer l’épaisseur d’isolant nécessaire


La performance thermique d’un isolant dans le cadre d’une isolation combles Vannes par exemple dépend avant tout de son épaisseur. Celle-ci se calcule selon votre zone climatique et la surface à isoler. Généralement, il faut compter 30 cm d’épaisseur en combles aménagés et plus dans certaines régions. Un professionnel réalisera un diagnostic précis des besoins.

Pour estimer vous-même l’épaisseur nécessaire, vous pouvez utiliser un calculateur. Il suffit de renseigner votre localisation géographique, la surface de combles et le type d’isolant choisi. Vous obtiendrez une épaisseur minimale recommandée pour atteindre les exigences de la réglementation thermique en vigueur. Cependant, les combles aménagés nécessitent souvent une isolation renforcée pour un meilleur confort d’usage. N’hésitez pas à majorer l’épaisseur obtenue, quitte à sur-isoler quelque peu. C’est d’autant plus vrai si vos combles sont mansardés, avec des zones de faible hauteur à traiter. Dans le doute, demandez conseil à un couvreur ou isolateur qualifié RGE.

Choisir le matériau isolant le plus adapté

Le choix du matériau isolant doit prendre en compte plusieurs critères comme la performance thermique, le coût, la faisabilité de la pose ou encore la respiration du toit. Les alternatives sont nombreuses :
  • laine de verre ;
  • laine de roche, polystyrène ;
  • ou la ouate de cellulose.

La laine minérale, éprouvée et respirante

La laine minérale (de verre ou de roche) est l’isolant le plus utilisé grâce à ses multiples atouts : pouvoir isolant élevé, imputrescible, bonne gestion de la vapeur d’eau. Son principal défaut est sa manipulation délicate, la laine étant irritante pour la peau et les voies respiratoires. Il est donc important de prévoir donc des équipements de protection adéquats.

Le polystyrène, économique, mais rigide

Le polystyrène expansé (PSE) ou extrudé (XPS) est un isolant thermique très performant pour un budget contenu. Sa mise en œuvre est aussi aisée, vu sa rigidité qui évite la déformation. Attention cependant, car ils respirent assez mal et nécessitent du pare-vapeur. Étant issus de la pétrochimie, leur bilan écologique est aussi plus discutable.

La ouate de cellulose, écologique, mais contraignante à l’installation

Constituée de papier journal recyclé, la ouate de cellulose est un isolant éco-responsable affichant d’excellentes performances thermiques. Son procédé d’insufflation oblige cependant à étayer solidement le plancher des combles. La location du matériel est aussi assez onéreuse. Son principal atout reste son excellente gestion de la vapeur d’eau.

Opter pour la méthode d’isolation la plus pratique

Opter pour la méthode d’isolation la plus pratique


On distingue deux grands types de combles : les combles perdus et les combles aménagés. Chaque configuration implique une technique particulière pour poser l’isolant. En combles perdus non habitables, on déroule simplement des rouleaux d’isolant entre et sur les solives. L’opération est facilement réalisable soi-même pour un coût modique. Toutefois, faites attention à bien installer un pare-vapeur côté intérieur et assurer la ventilation du comble par des ouvertures ou châssis motorisés.

En combles aménagés, optez pour un isolant rigide ou projeté pour ne pas perdre en hauteur sous plafond. Des panneaux de laine de bois, de polyuréthane ou de polystyrène posés sur le solivage sont fréquemment utilisés. L’installation étant plus technique, avec décaissage du plancher et renforcement de la charpente, il est préférable de passer par un professionnel.

Une solution intermédiaire consiste à insuffler un isolant en vrac type ouate de cellulose. Cette technique évite les pertes de place et comble tous les interstices, pour un coût maîtrisé. Là encore, il vaut mieux confier le projet à une entreprise qualifiée RGE. Elle dimensionnera le matériel selon le volume à traiter et assurera une projection optimale garantissant performances thermiques et pérennité dans le temps.

Profiter des aides financières pour alléger la facture

Il existe aujourd’hui de nombreuses subventions pour alléger le budget de ces travaux d’isolation thermique. Selon votre situation, plusieurs types d’aides nationales ou locales sont cumulables.

Les primes énergie des fournisseurs d’énergie

Certains fournisseurs d’énergie proposent des primes pouvant aller jusqu’à 15 % du montant des travaux d’isolation. Vous pouvez vous renseigner auprès de votre gestionnaire d’électricité ou de gaz pour être au parfum des conditions d’éligibilité.

Les aides locales aux travaux de rénovation

Certaines régions ou municipalités ont mis en place des dispositifs d’aide pour les propriétaires effectuant des travaux d’isolation. Se rapprocher de sa commune ou conseil départemental pour connaître les subventions existantes pourrait aider à réaliser des économies.
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